Bénédicte Auzanot en veut toujours à son ancien maire
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Bénédicte Auzanot : l’ancienne parachutée qui soigne sa localité

Si Bénédicte Auzanot est une inconnue du grand public, la député RN du sud soigne ses extrêmes-droites. Son équipe, très occupée en dehors du travail parlementaire, est à l’image des différents courants du RN.

Enveloppe famélique pour collaborateurs aux abois

C’est un fait établi : l’enveloppe destinée à rémunérer les collaborateurs parlementaires est maigre. À peine 10 000 € brut par mois, pour l’ensemble de l’équipe. C’est peu au regard de la charge de travail, de l’amplitude horaire et des compétences demandées. Dès lors, il n’est pas surprenant que les collaborateurs parlementaires cumulent les postes. Certains travaillent pour plusieurs députés ou sénateurs ou ont une activité professionnelle supplémentaire. Ainsi, sur les plus de 1900 collaborateurs parlementaires de l’Assemblée nationale, un peu moins de 400 ont une autre activité.

Parfois, cette activité est politique : on retrouve un certain nombre d’élus locaux qui ont une activité de collaborateur parlementaire en parallèle. Sur le plan de la séparation des pouvoirs, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux, mais, les députés ont consulté le déontologue de l’Assemblée nationale qui n’y a pas vu de difficulté. C’est toute l’hypocrisie du système français, qui considère qu’un élu n’est pas un professionnel de la politique et qui refuse un statut spécifique aux collaborateurs parlementaires. 

C’est ainsi qu’on retrouve des cumuls de fonction et d’activité assez exotique. C’est le cas chez Bénédicte Auzanot. 


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