Le RN est-il réellement le premier parti d'opposition ?
Les jeunes votent à gauche, les riches soutiennent Macron, les médias roulent pour Mélenchon, les anciens communistes votent à l'extrême-droite, etc. Autant d'affirmations à l'emporte-pièce qui se retrouvent sur les plateaux de télévision, dans les radios, sur les réseaux sociaux ou dans les bistrots.
Dans un contexte inédit, les Français ont eu à se prononcer sur le choix du nouveau locataire de l'Élysée en 2022. Ils ont renouvelé leur confiance à Emmanuel Macron. Mais, ils ne lui ont pas donné de majorité absolue à l'Assemblée nationale, optant pour une majorité relative.
Le Palais Bourbon se retrouve fractionné en blocs, avec un groupe Rassemblement national sur la droite de l'hémicycle. À gauche, la coalition NUPES a redonné des couleurs à la gauche. Quant au centre, la majorité présidentielle doit désormais apprendre l'arithmétique, afin que pas une voix ne lui manque.
Ils sont 89 députés RN. La plupart sont inconnus du grand public, beaucoup sont totalement novices en politique. Certains n'ont même jamais travaillé. Qui sont-ils ? Sont-ils un accident électoral ? Doivent-ils leur élection uniquement à un alignement de calendriers ? De qui ou de quoi sont-ils les représentants ? Une France des oubliés ? Des déclassés ?
À travers les différentes données fournies par l'INSEE, il est possible de faire une radioscopie des territoires qui ont choisi d'envoyer des députés Rassemblement national à l'Assemblée nationale. Les conclusions s'imposent d'elles-mêmes : le vote RN n'est plus un vote de contestation, mais bien un vote d'adhésion.
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