Un an après leur élection, que font vraiment les eurodéputés français ? Un bilan inédit lève le voile.
L'Europe

Eurodéputés français : qui travaille, qui brille, qui disparaît ?

Un an après leur élection, que font vraiment les eurodéputés français ? Derrière les discours de campagne et les plateaux télé, la réalité du Parlement européen est plus terne pour certains. Un travail titanesque de compilation de données inédites révèle enfin, en chiffres, qui s’implique, qui pèse, et qui brille par son absence.

Le jour même où les Français élisaient leurs représentants au Parlement européen, Emmanuel Macron annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale. Un coup de tonnerre politique qui a éclipsé, en une phrase, les résultats du scrutin européen et le début d’un mandat pourtant essentiel. Pendant que le pays replongeait dans une campagne législative éclair, 81 eurodéputés français prenaient leur poste à Strasbourg et Bruxelles, dans une relative indifférence.

Un an plus tard, que font-ils ? Que votent-ils ? À quoi passent-ils leurs journées ? Pour la première fois, un travail journalistique indépendant documente de façon rigoureuse l’activité de ces élus français au Parlement européen. Présence, production, influence : les chiffres parlent.

Le constat est sans appel : certains élus ne sont jamais entrés dans leur rôle parlementaire. Marion Maréchal figure dans le bas de presque tous les classements. Guillaume Peltier, lui, cumule une participation quasi nulle aux commissions avec une production législative inexistante. Sollicités, leurs entourages évoquent des « contraintes d’agenda ». D’autres n’ont tout simplement pas répondu.

À l’inverse, plusieurs députés s’imposent comme des figures de travail au sein de leurs groupes respectifs. Aurore Lalucq, Raphaël Glucksmann ou Stéphanie Yon-Courtin, entre autres, accumulent les rapports, les réunions extérieures et les prises de parole. Leur influence se traduit par des métriques parlantes.

Ce document dresse, pour la première fois, un état des lieux précis et inédit de l’activité des eurodéputés français au cours de leur première année de mandat. Interventions, participation aux votes, présence en commission, production de rapports, dynamique de groupe : le travail parlementaire est enfin mesuré, chiffres à l’appui.

À l’heure où le Parlement européen reste largement opaque sur le détail de ses travaux, ce bilan comble un vide, offrant une photographie sans filtre, impossible à obtenir autrement.

Vous pouvez retrouver l’ancien classement ici.


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Ce travail n’aurait pas pu voir le jour sans l’aide de Simon Carraud et de son dictionnaire insolite de l’Union européenne, ni sans l’aiguillage patient de MEPAssistant.