Les motions de censure ayant été rejetées, la première partie du projet de loi de finances pour 2023 est adoptée. 
Les brèves

Rejets des motions de censure sur le PLF 2023 : première partie adoptée

C’était la conséquence logique, ou du moins attendue, de l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 sur la première partie du projet de loi de finances pour 2023 : le dépôt de motions de censure. Raison invoquée par le Gouvernement ? L’obstruction parlementaire — comprendre celle de la gauche — paralyserait les débats. 

La NUPES, dans son ensemble, avait déposé en premier, sa motion de censure. Ils ont été suivis par le RN qui en avait également déposé une. Toute la question était de savoir si Les Républicains voteraient l’une ou l’autre des motions des censures. 

Interrogé sur ce sujet mardi dernier, un député LR avait indiqué « nous ne voterons aucune des motions de censure et nous n’en déposerons pas non plus. ». Le propos était tourné de telle manière qu’il semblait indiquer que cette position valait pour l’ensemble de la législature. C’est pourquoi il était surprenant d’entendre le président du groupe, Olivier Marleix, indiquer « Nous ne nous associerons pas à la France Insoumise et au Rassemblement national : nous ne voterons pas de motion de censure. Mais soyons clairs, nous n’hésiterons pas à en déposer une si les circonstances l’exigent« .  

Objectif : rappeler à tout le monde que Les Républicains sont dans l’opposition au Gouvernement. 

Pourtant, aujourd’hui, objectivement, ils sont venus au secours du Gouvernement et de la majorité présidentielle en ne votant ni la motion de censure déposée par la NUPES ni celle déposée par le Rassemblement national. Reste à savoir quelles seront les circonstances qui feront franchir le Rubicon aux Républicains. 

Pour la motion de censure de la NUPES, il a manqué 50 voix pour faire tomber le Gouvernement. Quant à la motion de censure du RN, elle a comptabilisé seulement 90 votes. Détail cocasse : alors que Serge Muller a bien voté pour la motion de censure déposée par la NUPES, il n’apparaît pas dans les votants de la motion de censure déposée par son propre groupe parlementaire. 

La séance reprendra à 21 h 30 avec la motion de censure déposée sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023.