Sida, fin de vie, violences intrafamiliales : ces groupes d’études supprimés à l’Assemblée nationale
Quinze groupes d’études seraient supprimés à l’Assemblée nationale dont sida, fin de vie ou encore les violences intrafamiliales.
Nos confrères de La Lettre ont mis la main sur la liste des groupes d’études pour la XVIIe législature de l’Assemblée nationale et la répartition politiques de leurs présidences.
Ces groupes d’études servent à faire une veille sur différents sujets. L’absence de compte rendu et de transcription de leurs activités font régulièrement soupçonner qu’ils ne servent en réalité que de connexions avec des représentants d’intérêts.
Ce soupçon de collusion avec les lobbys ne risque pas de s’améliorer, au regard de la liste des groupes et ce n’est pas tant la liste des présents qui fait tiquer, mais les absents. Quinze groupes d’étude ont été supprimés, un a été fusionné avec un autre et deux ont été créés.
Les groupes d’études supprimés seraient les suivants : adoption, air et santé, amiante, Camargue, cannabis, démocratie participative et e-démocratie, économie du livre et du papier, espaces naturels protégés, exploitations agricoles et structuration des filières, fin de vie, santé environnementale, prévention et numérique, territoires en reconversion, VIH et sida et violences intrafamiliales.
Le groupe éducation populaire serait fusionné avec vie associative et bénévolat.
Deux groupes seraient créés : maladie de Lyme et racisme et discriminations raciales et religieuses.
Bien qu’il n’y ait aucune transparence sur le travail de ces groupes d’études ni de suivi réel, le signal envoyé par la suppression de certains est mauvais.