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Les textes sur les soins palliatifs et la fin de vie sont enfin à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.
Actualités

Soins palliatifs et fin de vie de retour à l’Assemblée nationale

Le projet de loi sur la fin de vie avait été sacrifié par la dissolution, alors que les discussions en séance publique semblaient mener vers une adoption.

Depuis, l’exécutif avait renâclé à remettre ce texte à l’ordre du jour, tandis qu’Olivier Falorni avait déposé, dès sa réélection, un texte qui le reprenait en conservant les amendements déjà adoptés.

Personne n’avait vraiment de nouvelles et l’imminence du budget avait permis de balayer ce sujet. La seule nouvelle qui avait circulé était que le Gouvernement souhaitait couper le texte en deux : les soins palliatifs d’un côté, la fin de vie de l’autre.

Pourquoi ? Pour éviter que les députés se sentent obligés de voter en intégralité un texte. L’objectif est donc moins de sauver la fin de la vie que les soins palliatifs.

Ce mardi 18 mars 2025, les deux textes, le premier soumis par Annie Vidal, le second par Olivier Falorni, ont été enregistrés à l’ordre du jour de la commission des affaires sociales. L’examen commencera le 8 avril 2025 et devrait arriver en séance publique durant le mois de mai.

La ministre de la Santé Catherine Vautrin doit justement présider un comité interministériel à 17 h pour détailler son plan concernant les soins palliatifs et comme l’indiquent nos confrères de La Croix, elle souhaite mettre l’accent sur les soins palliatifs à domicile, arguant qu’une majorité de malades souhaitent être pris en charge dans l’environnement familial.

Les deux propositions de loi n’ont pas encore bénéficié de la procédure accélérée, qui peut être demandée par le Gouvernement. Déjà frileux sous la XVIe législature, l’exécutif ne semble absolument pas pressé de voir ces deux textes aboutir.

Dans un sondage de l’IFOP de mai 2024, 92 % des Français étaient favorables à l’euthanasie lorsque le patient, atteint d’une maladie insupportable et incurable.